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lundi 7 novembre 2011

dimanche 21 novembre 2010Mieux qu'un long discours./ Période de transition.
Le tableau s'applique dès juillet 2011.

Nés après 60 ans après IMPACT Départ à. A partir du. Taux plein A partir du.








01/07/51 1/Juil/2011 + 4 Mois 60 + 4 M 1/nov/2011 65 + 4 M 1/nov2016
01/01/52 1/Jan/2012 + 8 Mois 60 + 8 M 1/sep/2012 65 + 8 M 1/sep/2017
01/01/53 1/Jan/2013 + 1 ans 61 ans 1/jan/2014 66 ans 1/jan/2019
01/01/54 1/Jan/2014 + 16 Mois 61 + 4 M 1/mai/2015 66 + 4 M 1/mai/2020
01/01/55 1/Jan/2015 + 20 Mois 61 + 8 M 1/sep/2016 66 +8 M 1/sep/2021
01/01/56 1/Jan/2016 + 2 ans 62 ans 1/jan/2018 67 ans 1/jan/2023

Publié par POUPON la PESTE à l'adresse 10:01

Réforme des retraites la rallonge

François Fillon, annonce dans ses mesures du plan de rigueur, qu'il va soumettre dans un projet de loi de financement rectificatif à la sécurité sociale en janvier 2012, l'avancement d'un an de l'âge légal du départ en retraite. Soit une période supplémentaire d'activité pour les personnes nées entre 1952 et 1955.
Né en 1952 60 ans 8 mois + 1 mois
Né en 1953 61 ans + 2 mois
Né en 1954 61 ans 4 mois + 3 mois
Né en 1955 61 ans 8 mois + 4 mois
Né en 1956 62 ans = 62 ans

lundi 12 septembre 2011

Profitez du mois d'août.

Décret n° 2011-916 du 1er août 2011 portant application de l'article 17 de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites relatif à la durée d'assurance nécessaire pour bénéficier d'une pension de retraite à taux plein et à la durée des services et bonifications nécessaire pour obtenir le pourcentage maximum d'une pension civile ou militaire de retraite applicable aux assurés nés en 1955

NOR: ETSS1120788D

Publics concernés : assurés nés en 1955, du régime général, des régimes alignés (salariés agricoles, artisans, commerçants), des travailleurs non salariés agricoles, des professions libérales, des avocats, du régime de la fonction publique de l'Etat, des régimes de retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et des ouvriers de l'Etat et du régime social des ministres du culte.
Objet : durée d'assurance requise des assurés nés en 1955 pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
Entrée en vigueur : le lendemain de la publication pour les assurés nés en 1955.
Notice : le présent décret a pour objet de porter à 166 trimestres la durée d'assurance requise des assurés nés en 1955 pour bénéficier d'une retraite à taux plein ; conformément aux dispositions de l'article 5 de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites, modifié par l'article 17 de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, ce nombre de trimestres est fixé de manière à maintenir constant le rapport constaté en 2003 entre, d'une part, la durée d'assurance requise ou la durée des services et bonifications nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein et, d'autre part, la durée moyenne de la retraite.
Références : le texte modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr). Le présent décret est pris en application de l'article de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003, modifié par l'article 17 de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites.

mercredi 31 août 2011

J'y crois pas, dis moi pas qu'cest pas vrai .

Le syndicat Sud se bat-il désormais pour la retraite à 62 ans ?
Les décrets ont été publiés au cœur de l’été au Journal Officiel, le 10 août. L’âge d’ouverture des droits à la retraite du personnel technique de l’opéra de Paris (Bastille et Garnier) passera de 55 ans à…60 ans en 2017. Puis de 60 à 62 ans en 2022. Le tout grâce au syndicat Sud.

Jusqu'à maintenant, seul le personnel dit "masculin" (peintres décorateurs, dessinateurs, sculpteurs, tapissiers, menuisiers, serruriers, mouleurs stratifieurs, machinistes, décorateurs, éclairagistes, accessoiristes, cordonnier, tailleurs) bénéficiait de la retraite à 55 ans. Le personnel "féminin" (couturières, habilleuses, perruquières, maquilleuses, costumières, modistes…) devait lui, attendre son 60e anniversaire. Scandalisé par cette inégalité entre hommes et femmes, le syndicat Sud a déposé voici deux ans une plainte pour discrimination et l’Etat ne s’est pas privé pour… aligner tout le monde à 60 ans, évidemment.

Or en 2022, les régimes spéciaux, dont fait partie l’Opéra de Paris, rejoignent le régime général, qui prévoit que l’âge de départ à la retraite augmente de deux ans. C’est donc sept années de vie active supplémentaires que le personnel de l’Opéra National de Paris a récolté cet été d’un seul coup d’un seul !

La direction a préféré trouver des aménagements

La direction a cependant aménagé autant que possible ce soudain allongement de la durée de travail : grâce à des mesures dérogatoires pour les plus âgés d'entre eux, seuls 110 des 650 salariés seront finalement impactés par cette réforme. De plus l’ouverture des droits à la retraites des machinistes et les électros, en raison de la pénibilité avérée de leur fonction, reste à 55 ans. (Il est à noter que le personnel artistique, lui, n’est concerné par aucune de ces mesures, ni les 5 ans supplémentaires, ni les deux ans après 2017 : les chanteurs travaillent jusqu’à 60 ans maximum, les musiciens jusqu’à 62 ans, et les danseurs jusqu’à 42 ans).

Mais quoi qu'il en soit, le décret passe mal. Des remous sociaux sont attendus à l’automne. C’est d’ailleurs pour cette raison que les décrets n’ont été publiés que cet été, après que l’opéra de Wagner, le très attendu et très rentable "Crépuscule des Dieux" ait pu être apprécié par les abonnés et les critiques.

Anna Rousseau

Le Nouvel Observateur - Tous droits réservés.

vendredi 12 août 2011

Retraites : premier impact de la réforme sur les chômeurs âgés

Le premier relèvement de l'âge légal de départ à la retraite, de quatre mois au 1 er juillet, n'a pas seulement contraint des salariés nés après le 30 juin 1951 et ayant toutes leurs annuités de cotisation à prolonger de quatre mois leur activité professionnelle. Elle impose aussi à des chômeurs dans le même cas de différer leur « basculement » vers l'assurance-vieillesse.

L'Unedic vient de chiffrer l'ampleur de ce phénomène dans une note que « Les Echos » se sont procurée. Les effets réels du passage à 60 ans et quatre mois de l'âge minimal légal ne pouvant être connus que « début 2012 », l'assurance-chômage s'est livrée à une extrapolation des données 2010. Sur cette base, elle chiffre à 8.720 le nombre de chômeurs contraints à prolonger leur inscription à Pôle emploi. Près des trois quarts continueraient à percevoir des allocations chômage, mais 1.480 personnes (soit 17 %) devraient voir leur indemnisation interrompue, du fait de l'épuisement de leurs droits.

Sous pression
L'Unedic ne chiffre pas l'impact qu'aura le nouveau relèvement de l'âge légal de la retraite de quatre mois au 1 er janvier 2012, ni les étapes suivantes. Mais la CNAV a évalué à 40 % la part des personnes devant partir à la retraite l'an prochain qui seront touchées par la réforme contre 13 % cette année. Si le nombre de chômeurs concernés suivait la même tendance, le nombre de victimes de la réforme pourrait monter à 27.000 en 2012, dont 4.500 sans indemnisation.

Cette situation résulte de la suppression de l'allocation équivalent retraite au 1 er janvier 2011. Quelque 30.000 personnes n'ont pu bénéficier cette année de cette prestation financée par l'Etat, qui garantissait une allocation de près de 1.000 euros, le double des minima sociaux, aux demandeurs d'emploi cumulant suffisamment de trimestres de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Le gouvernement a tenté de renvoyer ce sujet aux partenaires sociaux, sans succès.

Il risque fort de se retrouver sous pression dès la rentrée : à quelques mois de l'élection présidentielle, il serait délicat pour lui que le premier effet de la réforme soit de renvoyer des salariés ayant cotisé suffisamment longtemps pour prétendre à une retraite à taux plein vers les minima sociaux, ASS ou RSA, voire les prive de revenus, fut-ce pendant quelques mois. D'autant que le coût de la réouverture d'une AER aux quelque 1.500 personnes touchées ce semestre par le passage de 60 ans à 60 ans et quatre mois sera sans commune mesure avec celui de son prolongement pour l'ensemble des chômeurs touchés par la disparition de cette allocation.

LEÏLA DE COMARMOND, Les Echos

lundi 18 juillet 2011

Théorie du jour

Dommage que ce petit montage soit déja obsolète du fait du nouveau décret intervenu depuis juillet 2011 qui rallonge d'un trimestre les générations nées aprés 1955, mais il est toujours visible sur youtube à ce lien.
http://www.youtube.com/watch?v=N7VoT9nnz8c

vendredi 1 juillet 2011

Nous y voilà, aujourd'hui 1er Juillet 2011, la retraite à 60 ans c'est fini. Merci à tous ceux et celles qui ont voté cette loi scélérate qui marque un retour en arrière sans précédent dans le monde du travail. Il faudra s'en souvenir au moment du vote aux présidentielles. 
Voir article du.
Dimanche 14 novembre 2010. La liste des élus ayant voté la réforme des retraites.

vendredi 29 avril 2011

Trois ans plus tôt pour les dockers et les grutiers

Enfin une bonne nouvelle, la lutte paie.
Mieux que la réforme des retraites. C'est sur deux annexes de cette convention collective que portait le conflit de l'hiver. La CGTvoulait un départ anticipé quatre ans avant la date officielle de départ à la retraite (62 ans depuis la réforme), au titre de la pénibilité. Elle a obtenu trois ans.
Photo François DestocPas seulement les dockers.Près de 10.000 personnes sont concernées. À savoir: les 5.000salariés actuels des entreprises de manutention dont les dockers, les 650 grutiers transférés et tous ceux qui restent salariés des ports affectés à la manutention (chargement et déchargement des navires).
Pourquoi eux et pas les autres?
La loi Fillon sur les retraites (2003) n'a pas été abrogée. Des conventions de branche, des accords d'entreprise peuvent toujours être signés avec un régime plus favorable que celui de la réforme de 2010.
Le chimiste Rodhia prévoit des départs anticipés pour certains métiers dès 58 ans. Renault, la Snecma, Thalès, EADS ont signé ou négocient actuellement des accords du même type.

mardi 26 avril 2011

Réforme des retraites : ces militaires qui perdent 150 euros par mois...

Dans les armées aussi, la réforme des retraites peut être douloureuse et se traduire par de sérieuses pertes d'argent. Prenons le cas, réel, du caporal-chef Jean-Pierre Lambin, 35 ans, ancien du 517ème régiment du train de Chateauroux.

Au terme d'une carrière de quinze ans, il a quitté l'armée le 4 mars 2011, après quatre mois de période d'adaptation en entreprise (PAE) dans le cadre de sa reconversion décidée en juin 2010. Lorsqu'il a fait ses calculs, ce père de trois enfants s'était vu alors expliqué qu'il toucherait une pension de retraite d'environ 650 euros mensuels et dans le pire des cas de 607 euros, le minimum garanti. Sa dernière solde s'élevait à 1700 euros. Son calcul a été le suivant : le Smic + la pension équivalaient presque à sa solde. Il pouvait donc sans risque se lancer dans une seconde carrière.

Manque de chance, la réforme des retraites est passée par là, avec une loi votée le 10 novembre et un décret d'application le 30 décembre 2010. Sa pension s'élève désormais à 540 euros bruts, soit 480 à 480 euros nets... Une sacrée différence par rapport aux promesses initiales, de 150 à 170 euros par mois...

jeudi 14 avril 2011

Retraites complémentaires/ ARRCO - AGIRC

Après consultation de ses organisations, la CGT a décidé de ne pas signer l’accord du 18 mars sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC.
Une des principales raisons en est l’alignement des régimes complémentaires sur les régimes de base en ce qui concerne les âges. La CGT refuse d’apporter sa caution à un texte qui valide et grave dans le marbre le report des bornes d’âges qui a été combattu avec force en 2010.

Augmentation de la valeur du point.

Nouvelles valeurs des points de retraite Nouveaux salaires de référence Conformément à l’accord du 18 mars 2011, les représentants des organisations syndicales et patronales réunis en Commissions paritaires le 11 avril 2011, ont décidé d’augmenter les valeurs des points de retraite Agirc et Arrco respectivement de 0,41 % (soit une moyenne annuelle de 0,49%) et de 2,11 % (soit une moyenne annuelle de 1,76 %) à effet du 1
Elles sont portées :
er avril 2011. - pour l’Agirc à 0,4233 €, - pour l’Arrco à 1,2135 €. Cette différence de revalorisation entre l’Agirc et l’Arrco est inscrite dans l’accord du 18 mars, qui prévoit un alignement des rendements* des deux régimes en 2012. Ceux-ci seront ensuite stabilisés jusqu’en 2015. Objectif : rééquilibrer la situation des deux régimes alors que le régime des cadres, au rendement un peu plus élevé, fait face à une situation financière plus difficile.
Les retraites versées trimestriellement au 1
Concernant les salaires de référence ou prix d’achat du point, ils ont été augmentés de 2,2 % pour 2011, soit un montant :
er juillet 2011 prendront en compte cette augmentation, ainsi que la régularisation due au titre de l’échéance versée début avril. - pour l’Agirc de 5,1354 €, - pour l’Arrco de 14,7216 €. *rendement brut effectif = valeur de service du point salaire de référence x taux d’appel CONTACT PRESSE dc.presse@agirc-arrco.fr

mercredi 13 avril 2011

Le réveil est difficile mais il n'est pas trop tard.

Des pré-retraités de Renault piégés par la réforme des retraites.

Entre 100 et 200 anciens employés de l'usine de Sandouville sont privés de ressources pour plusieurs mois. En cause, le report de l'âge légal de départ à la retraite. La CGT exige que le constructeur prenne en charge ces ex-salariés.
Des ex-salariés de l'usine Renault de Sandouville, près du Havre, qui avaient opté pour un départ volontaire se disent aujourd'hui pénalisés par la réforme des retraites qui les laisse sans ressources durant plusieurs mois, a affirmé mardi la CGT.
Ces ex-salariés, âgés de 58 ou 59 ans aujourd'hui, avaient été pris en charge par les Assedic dans le cadre d'un vaste plan de départs volontaires entre 2008 et 2009. Accessibles pour certains au dispositif "carrières longues", ils espéraient pouvoir partir à la retraite après leur période d'indemnisation. "Mais avec le report de l'âge légal, ils se voient privés de ressources durant plusieurs mois et obligés de chercher du travail alors que ce n'était absolument pas prévu", a affirmé Nicolas Guermonprez, secrétaire du syndicat CGT.
Selon le syndicaliste, entre 100 et 200 ex-salariés seraient concernés à Sandouville et "sûrement" d'autres sur les autres sites où le plan de départs volontaires a été appliqué. "Nous exigeons de la direction de Renault qu'elle prenne en charge ces salariés qui ont donné une part de leur vie pour construire des voitures pour le groupe", a indiqué Nicolas Guermonprez.
De son côté, la direction de cette usine assure que les salariés volontaires ont été informés des conditions qui encadraient leur départ. "Tous les dispositifs ont été donnés avec l'indication qu'ils pouvaient évoluer", a précisé un porte-parole de l'usine qui compte aujourd'hui 2.500 salariés. Ce porte-parole a ajouté qu'aux yeux de la direction, ces ex-salariés étaient partis de Renault et n'avaient plus aujourd'hui de "liens contractuels" avec l'entreprise. Quelque 1.350 salariés avaient quitté l'usine de Sandouville dans le cadre du Plan Renault Volontariat (PRV) qui prévoyait un total de 4.000 départs dans la maison mère en France et 2.000 autres dans les filiales françaises et européennes du groupe.

mardi 5 avril 2011

Dans le projet socialiste.page 26

Nous l'attendions au virage, mais il est là avec comme annoncé au détour d'une manif contre la loi portant réforme des retraites, un retour à la possibilité de partir de nouveau à 60 ans, c'est clair.

La façon dont une société accompagne chaque personne âgée jusqu’à la fin de sa vie est un
indice de civilisation. Disposer d’une retraite décente et avoir le droit de choisir son mode de
vie, ce n’est pas un luxe : c’est un minimum. Liberté de choix garantie collectivement : voilà
notre vision.
Nous abrogerons la réforme de 2010, injuste et qui n’a rien réglé financièrement, et nous
engagerons la réforme des retraites que nous avons promise : un financement garanti avec
une contribution du capital, le droit de partir à 60 ans, le maintien des seniors dans l’emploi,
la prise en compte de la pénibilité et de l’allongement de la durée de vie, et surtout un
système universel et personnalisé qui permettra à chaque personne de faire des choix et
d’organiser sa vie. A partir du 1
Nous nous donnerons les moyens de réussir cette réforme qui engagera
plusieurs générations en menant une concertation avec les organisations syndicales et du
débat public avec les Français en vue de décisions qui seront prises avant l’été 2013.
http://www.parti-socialiste.fr/projet
er janvier 2014, chaque Français disposera du compte tempsformation.

Bien vieillir ensemble

dimanche 3 avril 2011

Pénibilité et retraite opérationnel

les textes au journal officiel sont parus concernant la pénibilité au travail.
 les articles 79, 81, 83 et 84 de la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 couvrent l'ensemble des dispositions.Retraite anticipée pour les personnes justifiant d'un taux d'incapacité permanente reconnu au titre d'une maladie professionnelle ou d'un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles indémnisées au titre d'une maladie professionnelle.
JO: http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=4030CCF978289BE6656F6F67169FB057.tpdjo16v_2?cidTexte=JORFTEXT000023792092&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

lundi 21 mars 2011

Réforme des retraites: décrets d'application pour la SNCF, la RATP, EDF,GDF

Les décrets transposant la réforme des retraites de novembre 2010 aux régimes spéciaux de la RATP, et de la SNCF et des industries électriques et gazières (EDF,GDF...), ont été publiés dimanche au Journal officiel (JO).

Selon les décrets parus dimanche, s'agissant du départ légal pour la SNCF et la RATP, les derniers agents de conduite à pouvoir partir à 50 ans seront ceux nés avant le 1er janvier 1967. Progressivement, l'âge de départ sera reculé de 50 à 52 ans, et donc les agents nés après le 1er janvier 1972 partiront à 52 ans.
Les taux de cotisation pour la retraite des agents SNCF et RATP resteront à 7,85% jusqu'à la fin 2016 avant de monter progressivement jusqu'à 10,55% à compter du 1er janvier 2026 rejoignant ainsi ceux appliqués aux salariés du secteur privé.
Ainsi la limite d'âge pour travailler à la SNCF et à la RATP qui est de 65 ans va augmenter progressivement pour atteindre 67 ans pour les agents nés après le 1er janvier 1962. Les derniers à pouvoir partir à 65 ans, seront ceux nés avant le 1er janvier 1957.
Décret n° 2011-288 du 18 mars 2011 relatif à la limite d'âge des agents de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens.

http://www.legifrance.gouv.fr/

JORF n°0067 du 20 mars 2011 page 5060
texte n° 8

jeudi 17 mars 2011

Organisation de coopération et de développement économique.

Les réformes des retraites doivent garantir des avantages raisonnables et satisfaisants, avertit l’OCDE.

17/03/2011 - Les réformes adoptées récemment ne permettront toujours pas de couvrir le coût des retraites à l’avenir, en dépit  des allongements de l’âge de la retraite arrêtés dans la moitié des pays membres, selon une nouvelle étude de l’OCDE.

« Relever l’âge de la retraite ne résout qu’une partie du problème. » a ajouté M. Gurría.  « Les pays doivent davantage s’employer à lutter contre les discriminations liées à l’âge dans le milieu du travail, en prévoyant des possibilités de formation aux seniors et en améliorant leurs conditions de travail. Pour ce faire, il conviendra d’agir sur la discrimination liée à l’âge, les possibilités de formation offertes aux seniors et les conditions de travail. De sorte que les employeurs s’adaptent à une main-d’œuvre vieillissante. »

Un vieillissement rapide de la population et des dépenses pour les retraites élevées
la plupart des pays de l'OCDE, la France est confrontée au vieillissement rapide de la population
malgré un taux de fécondité relativement élevé par rapport à celui observé en moyenne dans les
pays de
: Commel’OCDE. En 2050, au sein de l’OCDE comme en France il y aura deux fois moins de
personnes en âge de travailler pour chaque personne
âgée de 65 ans et plus qu’actuellement, ce
qui représente un véritable défi pour la viabilité financière du système de retraite. Comparé avec
la moyenne des pays OCDE, les dépenses publiques pour les pensions de retraite (de vieillesse et
de réversion) sont actuellement élevées en France
contre 7.0 %
12.5% du produit intérieur brut en 2007,en moyenne au sein de l’OCDE. Les projections pour 2050 suggèrent qu’elles
augmenteront à 14.2% du PIB, c'est-à-dire 3 points pourcentages de plus que la moyenne OCDE
qui se situera à cette date autour de 11.4% du PIB.
Source OCDE:
www.oecd.org/els/social/pensions/PAG-fr

Réunion du Conseil d'orientation des retraites du 16 mars 2011


Les dispositifs de retrait du marché du travail liés à l’incapacité, à l’inaptitude, à
l’invalidité ou à la pénibilité représentent un enjeu important pour les régimes de
retraite, du fait des effectifs concernés et de leur effet potentiel sur l’emploi, notamment
des seniors.
Près d’un départ sur cinq au régime général (CNAV). En amont de la retraite, les pensions
d’invalidité concernent près de 600 000 personnes au régime général. Au-delà des régimes de
base, les risques incapacité et invalidité sont aussi couverts par des mécanismes de
prévoyance. La retraite au titre de la pénibilité mise en place par la loi de 2010, qui permettra
un départ en retraite anticipé (avant l’âge minimum) au taux plein sous certaines conditions,
s’ajoute en outre à ces dispositifs. Dans la fonction publique, les pensions d’invalidité (quel
que soit l’âge) représentent autour de 10% des liquidations annuelles
peuvent être ajoutés les prestations versées au titre du handicap (allocation adulte handicapé,
notamment) et les rentes liées à des accidents du travail ou des maladies professionnelles. De
façon plus indirecte, ces dispositifs de retrait du marché du travail sont susceptibles d’affecter
le niveau d’emploi, notamment des seniors, et par suite les conditions de l’équilibre des
systèmes de retraite en répartition.
Les documents préparés pour les réunions du Conseil sont des documents de travail.
Ils sont rendus publics mais n'engagent pas le Conseil.
Cette séance du Conseil a pour objet de fournir des éléments d’information sur les
différents dispositifs relatifs à l’incapacité, l’invalidité, l’inaptitude et la pénibilité, et sur
leur articulation avec la retraite.

lundi 14 mars 2011

Evolution de la durée d'assurance pour les assurés nés en 1953 et 1954

Circulaire n° 2011/20 du 1er mars 2011
Caisse nationale d'assurance vieillesse
Direction Juridique et Réglementation Nationale
Département Réglementation national
Destinataires
Mesdames et Messieurs les Directeurs des CRAM chargées de l'assurance vieillesse, de la caisse régionale d'assurance vieillesse de Strasbourg et des caisses générales de sécurité sociale.
La présente circulaire précise les durées d'assurance requises pour le taux plein, prises en compte pour l'ouverture des retraites anticipées et pour le calcul des pensions des assurés nés à compter de 1953.
La durée d'assurance et de périodes reconnues équivalentes exigées pour l'ouverture du droit à pension au taux plein de 50 % est portée à 165 trimestres pour les assurés nés en 1953 et 1954.
Conformément aux dispositions de l'alinéa 3 de l'article L.351-1 du code de la sécurité sociale (CSS), cette durée d'assurance est également prise en compte pour le calcul. Les assurés nés en 1953 et 1954 bénéficieront par conséquent d'une pension entière dès lors qu'ils réuniront 165 trimestres au seul titre du régime général.
S'agissant des générations nées en 1955 et suivantes, l'article 17 de la loi portant réforme des retraites du 9 novembre 2010 prévoit que l'évolution de la durée d'assurance sera fixée par décret publié avant le 31 décembre de l'année de leur 56ème anniversaire.
Dans l'attente de la publication de ces décrets, la durée d'assurance opposable à ces générations reste celle applicable aux générations 1953 et 1954.

mercredi 9 mars 2011

Pour enfoncer le clou.

Retraites vraiment pas miraculeuses

samedi 05 mars 2011
- Nantes
 

La justice a tranché. Les neuf anciens religieux, qui s'estimaient spoliés de plusieurs trimestres de cotisations, ne verront pas leur ordinaire amélioré. La justice estime que leurs premières années passées sous les ordres s’apparentent à de simples années d’études.
Les anciens religieux se réservent « le temps de la réflexion » pour faire appel de ce jugement.
Plus d'informations dans l'édition de Presse Océan de ce samedi.

vendredi 25 février 2011

Encore fallait il le savoir

Trés bonne analyse de Vitraulle MBOUNGOU , dans le magazine Afrique Expansion du 24 février 2011:
 Les immigrants africains en Occident face à la question de la retraite.
Pendant longtemps, les immigrants africains, lorsqu’ils arrivaient en Occident, avaient toujours l’idée de rentrer au pays pour profiter de leur retraite. Très peu d’entre eux se voyaient finir leurs vieux jours dans leur pays d’accueil. Mais au vu de l’évolution de la situation personnelle et professionnelle de certains, on est amené à se demander si cette question est toujours d’actualité au sein de cette diaspora? En effet, beaucoup d’Africains souvent originaires d’Afrique du Nord sont venus très jeunes en Occident, notamment en Europe et en particulier en France, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour reconstruire ces pays européens alors en ruines. Ouvriers pour la plupart, ils ont ainsi travaillé à la reconstruction des chemins de fer, des autoroutes et des ensembles immobiliers défectueux. Les immigrants africains qui reçoivent une allocation retraite, sont soumis à certaines contraintes, en France, les immigrés qui ont travaillé pendant des années sur le sol français, restent pour ne pas perdre leurs droits car ils ont l’obligation de résider dans ce pays durant une certaine période sinon ils perdent leurs prestations qui permettent d’accéder au minimum vieillesse qui ne sont pas « exportables ». Ainsi, le délai de résidence exigé est au minimum de six à huit mois, et strictement contrôlé par les autorités françaises.
http://www.afriqueexpansion.com/accueil.html

mardi 22 février 2011

Agents des collectivités locales.

Décret n° 2011-192 du 18 février 2011 relatif aux cotisations versées à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales

Le taux de la retenue sur la nouvelle bonification indiciaire à laquelle sont assujettis les fonctionnaires est le même que celui applicable aux traitements indiciaires bruts des fonctionnaires.
Le décret remplace les références au décret du 19 septembre 1947 par la référence au décret qui l’a remplacé du 7 février 2007.
La réforme de la retraite des fonctionnaires permettra d'économiser 4 milliards d'euros en 2018 selon les calculs du gouvernement. Pour y parvenir, le taux de cotisation des agents de la Fonction publique passera ainsi progressivement de 7,85 à 10,55%, soit une journée de salaire par mois en moins. L'alignement sera étalé sur dix ans, soit une hausse de 0,27% par an.

samedi 19 février 2011

Retraites: le Congrès FO toujours pour le retour aux 37,5 ans de cotisation

Le Congrès de FO réuni à Montpellier a défendu comme "une perspective" le retour aux 37,5 années de cotisation pour une retraite à taux plein, alors que la durée requise, aujourd'hui de 40,5 années, doit encore s'allonger en vertu de la réforme des retraites de novembre dernier.
Le congrès a voté vendredi à l'unanimité, moins 19 voix contre et 16 abstentions, une résolution en ce sens sur la protection sociale collective.

Le Congrès exige l'abrogation de la loi du 9 novembre 2010" portant à 62 ans l'âge légal de la retraite.

mercredi 16 février 2011

Un lien vaut mieux que deux tu l'auras

Le Parlement européen rejette le lien entre âge de la retraite et espérance de vie.

Une majorité de députés européens refuse l'établissement d'un lien entre l'âge légal de la pension et l'espérance de vie, comme le préconisent l'Allemagne et la France pour relancer la compétitivité en Europe. Les eurodéputés ont voté mercredi en ce sens dans le cadre de l'approbation de leur avis sur le Livre vert présenté récemment par la Commission européenne.
Le Belge Frédéric Daerden (PS), qui a suivi ce dossier, s'est réjoui du vote. La liaison entre l'âge des retraites et l'espérance de vie "est une fausse piste", selon lui.
"La priorité, c'est augmenter l'âge effectif de départ à la retraite, non pas augmenter l'âge légal", a-t-il insisté, rappelant que "le taux d'emploi des 55-64 ans en Europe n'est que de 46% avec une grande disparité d'un pays à l'autre". En Suède 70% des personnes âgées de plus de 55 ans travaillent, contre 57% au Royaume-Uni, 51% en Allemagne, 38% en France et à peine 35% en Belgique.
Le groupe libéral ne partage pas cette opinion. Pour Dirk Sterckx (Open Vld), "le Parlement ferme le yeux" sur la réalité. Sans liaison à l'espérance de vie, le régime des pensions risque de devenir "impayable", a-t-il dit, jugeant que "nous laissons la facture pour les générations futures".
Le vote a une portée avant tout symbolique, dans la mesure où l'Union européenne ne dispose que de compétences très limitées en matière de pensions. Il n'en constitue pas moins un geste significatif, à l'heure où la France et l'Allemagne essaient de convaincre les autres Européens d'élever l'age de la retraite.
RTBF.be

dimanche 13 février 2011

Certificat de vie pour les personnes domiciliées à l'étranger.

On vous le demandera tous les ans. Si vous prenez votre retraite à l'étranger avec vos cotisations réglées en France. Pour le reste, impôts, csg crds, vos avoirs en France, le nombre de jours de résidence en France 183 jours+1, pour ne pas payer d'impôts, ect...cette rubrique est l'affaire d'avocats spécialisés. N'empêche qu'il vous faut informer votre caisse (CNAV) de votre changement de résidence, un certificat vous sera demandé. La préocupation principale des retraités vivants à l'étranger est de savoir comment percevoir cette pension. Dans la devise du pays de résidence sans taux de change excessif ?, sur un compte en France ?, quel sont les retraits en liquide possible et légaux ?. Il y a t'il des accords entre les divers pays ?. Bien des interrogations auquelles une grande attention est souhaitable. Le site du centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale peut vous aider.
http://www.cleiss.fr/

jeudi 10 février 2011

Grogne chez les toubibs.

Retraite : La CARMF refuse le recul de l'âge de la retraite à taux plein

Trois mois après le vote de la loi sur les retraites, la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) se révolte.

Le conseil d'administration s'est déclaré « fermement attaché » au seuil des 65 ans de l'âge de départ en retraite à taux plein.

Cependant, la loi du 9 novembre a fixé l'âge de départ du régime de base à 62 ans avec le nombre de trimestres d'activité requis, et reculé à 67 ans l'âge de cette même liquidation à taux plein et sans abattement y compris au cas où l'aspirant à la retraite n'a pas tous ses trimestres.

Même si la CARMF « a décidé à contrecoeur de porter l'âge minimum de liquidation à 62 ans, en raison d'interactions entre le régime de Base, le régime Invalidité, le cumul emploi retraite », elle dénonce le recul de l'âge de départ en retraite en cas de trimestre manquant.

La Caisse indique qu'elle « pilote son régime complémentaire depuis l'origine avec un taux plein à 65 ans » et que « ce régime n'a pas de problème sur le long terme ».

L'aligner « sur le régime général, dont les paramètres sont différents, serait inutile et injuste compte tenu des efforts déjà faits par les affiliés ».

Article écrit le 2011-02-09 par © Copyright.
http://www.informationhospitaliere.com/


dimanche 6 février 2011

Avec préservatifs, les acquis sociaux battent en retraite

Un carnavalier peut-il prendre sa retraite ? Aux flambeaux, peut-être, histoire d'éclairer un sujet complexe où le gouvernement, on le sait, a plus d'un tour dans son sac pour allumer le feu social.
Mais à Limoux, on a des tours d'Arcades afin de rester à couverts ! Et quand une bande a effectué plusieurs fois la circonférence de la place, en versant son obole en liquide aux différents comptoirs qui, pour elle, sont un vrai trésor public, tant elle est assoiffée de légalité, elle mérite de prendre sa retraite.
  « Viens on va boire impôt ! » a-t-on ouï dans la foule, hier matin, dans la bouche d'un militant de la Congrégation Génitale des Travailleurs. Lui et ses camarades venaient d'écouter le discours de Niko Sarko et Clara Burni.
 
Le couple avait réglé le problème des retraites avec la bénédiction du pape Pierre 1er d'une manière à embrumer les cerveaux (genre « cogitus interruptus »)... La méthode ? Autoriser l'utilisation des préservatifs. D'où une baisse des naissances, donc moins de jeunes, donc moins d'actifs, donc moins de travailleurs pour financer la retraite des anciens. Conséquence : les retraités doivent retourner au turbin.

La bronca ne s'est pas fait attendre ! Pierre 1er, amoureux de l'ordre établi, aurait rétorqué aux manifestants :   « La prière nourrit si on reste orant ! » Mais faut-il qu'on vive l'âme en table ? En tout cas, le pape a accepté la réforme du gouvernement. Et les travailleurs qui étaient à la réforme ne le sont plus. Quant aux acquis sociaux (à qui ?), ils ont battu en retraite sous l'œil de Don Quichotte qui veille dans l'attente en gardant la taille mannequin. En cas de crise, il se serre la ceinture.

 
B. C.


Lu ce dimanche 6 février dans le midi libre:  http://www.midilibre.com/

mardi 1 février 2011

Malgré la réforme, la préretraite continue de plus belle.

Anne Rodier dans le monde économique daté du 31/01/2011, s'interroge sur  le risque que certaines entreprises Française adoptent pour dégraisser leurs effectifs le dispositif de pénibilité mis en place dans la réforme des retraites afin de pousser les plus anciens vers la sortie de plus en plus tôt.

Les chiffres publiés par Pôle emploi, mercredi 26 janvier, démontrent que le nombre de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus a augmenté en décembre 2010 de 16,3 % sur un an. Les entreprises n'ont donc pas renoncé aux départs anticipés. Lors des restructurations, le recours à la cessation anticipée d'activité, ancré dans les habitudes depuis les années 1970, demeure, mais prend de nouvelles formes.

Les entreprises ont donc pris le relais des pouvoirs publics pour financer les départs anticipés. Ainsi, le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis propose dans son plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), annoncé en décembre 2010, des départs anticipés sur la base du volontariat, pour tous les salariés qui auront 55 ans au 30 septembre 2011, totalement financés par l'entreprise.

Chez Renault, c'est dans le cadre de la GPEC 2011-2013 (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), que le groupe incite les seniors au départ anticipé sur la base du volontariat.
La direction précise que "ce projet d'accord, présenté en novembre et aujourd'hui en phase de signature, s'adresse aux salariés de plus de 58 ans en emplois postés depuis quinze ans". Entièrement financé par l'entreprise.

Pour Simon Desrochers, managing consultant du cabinet de conseil en ressources humaines Towers Watson, qui a réalisé en septembre 2010 une enquête auprès de 73 grandes entreprises du secteur privé représentant 3 millions de salariés travaillant en France, "si les grandes entreprises se posent vraiment la question de la gestion des âges, elles sont toujours dans le déni sur le nécessaire maintien dans l'emploi des seniors. Faire une préretraite coûte à peu près le même prix que de garder le salarié ; pourtant les entreprises ne changent pas d'attitude sur les préretraites".
Ce qui se traduit par la poursuite des départs en préretraite déguisés : le nombre de ruptures conventionnelles s'est envolé, "mais il y a aussi un risque de basculement vers les départs pour invalidité", expliquait M. Desrochers lors d'un débat sur la mise en place dans les entreprises de la réforme des retraites.

Article complet:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/01/31/malgre-la-reforme-la-preretraite-continue_1472890_3234.html

dimanche 30 janvier 2011

Les ports Français.

Les Dockers des ports de Marseille et du Havre, parlent de la pénibilité de leur travail ils revendiquent à juste titre une différence de traitement.

Rendez-vous crucial mardi à Paris. L’Union des ports de France (UPF), qui représente l’Etat, invite dockers en colère et patrons à négocier. Les représentants de la Fédération nationale des ports et docks (CGT) et l’Union nationale des industries de la manutention (Unim) se retrouveront autour de la table. Une première depuis la dernière rencontre, mi-novembre. Objectif: mettre un terme aux grèves intermittentes qui plombent l’activité portuaire depuis janvier. Les syndicats comptent prolonger le mouvement jusqu’à mardi matin. Rien qu’au Havre, la perte avoisine 50 escales de porte-conteneurs sur les 120 attendues ce mois-ci. Le deuxième port de France a perdu du trafic au profit d’Anvers et de Rotterdam. "On n’a pas connu une pareille situation depuis la réforme des dockers de 1992", assure Christian Leroux, président de l’Union maritime et portuaire (600 entreprises).

Pour sortir de l’impasse, il faudra régler la question du départ anticipé de 6.000 agents portuaires quatre ans avant l’âge légal en raison de la pénibilité. Ce projet négocié en octobre par les ministres Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau n’a pas été ratifié.

 La réforme des retraites votée en octobre a modifié la donne. Désormais, l’Etat veut limiter à deux ans les départs anticipés afin d’économiser 140 millions d’euros aux sept ports nationaux. Cette situation provoque la colère des dockers. Selon Serge Coutouris, responsable CGT des dockers du golfe de Fos, "après la victoire sur les retraites, le gouvernement essaie d’accrocher une autre médaille".

 Côté patronal, l’incompréhension domine: "Cela fait des mois et des mois qu’on avait des discussions sur la pénibilité . On ne peut nous faire croire qu’au plus haut niveau de l’Etat on était pas au courant", s’insurge Marc Reverchon, président de l’Union maritime et fluviale (UMF).
Il est certains que lorsqu'on veut avancer très vite  dans des dossiers comme la réforme des retraites, en abrégeant les discussions de parlementaires, en passant en force ,de nuit, les jours fériés , et ce, malgré le tollé des petites gens dans la rue ,sans écoute des syndicats représentants légaux des salariés, en limogeant un ministre après la besogne accomplie, on fait pas avancer les choses, et on se retrouve avec des conflits permanents sur les bras. 
Monsieur Fillon avant de commenter ce qui se passe dans les pays du maghreb, en disant qu'il faut écouter le peuple combien de millions de manifestants faudra t'il dans les rues pour écouter le votre.

vendredi 14 janvier 2011

Les motivations de départ à la retraite

Les premiers résultats de l'enquête auprés des nouveaux retraités du régime général, viennent de paraitre en janvier 2011.

http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/er745.pdf

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jeudi 6 janvier 2011

On signe à France Télécom.

France Télécom: quatre syndicats signent un avenant à l'accord "seniors".


Quatre syndicats de France Télécom ont signé un avenant à l'accord "séniors" conclu au sein du groupe en 2009, qui atténue l'impact de la réforme des retraites et permet aux salariés de 57 ans d'entrer dans un dispositif de temps partiel senior, a-t-on appris mercredi soir de sources syndicales. Les quatre syndicats représentent plus de 30% des salariés.

samedi 1 janvier 2011

Publication du décret de loi.

Le décret de loi sur le recul de l'âge légal de la retraite publié au journal officiel du vendredi 31 décembre 2010.

PARIS — Le décret entérinant notamment le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, disposition clé de la réforme des retraites adoptée cette année, a été publié vendredi au Journal Officiel.
Le décret recule l'âge légal à 62 ans "pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1956". Il reste de 60 ans pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951.
 Pour les autres, le recul est progressif, de 60 ans et quatre mois pour les assurés nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951 à 61 ans et huit mois pour ceux nés en 1955.
Les dispositions s'appliqueront pour les pensions prenant effet à partir du 1er juillet.