http://www.wikio.fr
over-blog.com

vendredi 25 février 2011

Encore fallait il le savoir

Trés bonne analyse de Vitraulle MBOUNGOU , dans le magazine Afrique Expansion du 24 février 2011:
 Les immigrants africains en Occident face à la question de la retraite.
Pendant longtemps, les immigrants africains, lorsqu’ils arrivaient en Occident, avaient toujours l’idée de rentrer au pays pour profiter de leur retraite. Très peu d’entre eux se voyaient finir leurs vieux jours dans leur pays d’accueil. Mais au vu de l’évolution de la situation personnelle et professionnelle de certains, on est amené à se demander si cette question est toujours d’actualité au sein de cette diaspora? En effet, beaucoup d’Africains souvent originaires d’Afrique du Nord sont venus très jeunes en Occident, notamment en Europe et en particulier en France, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour reconstruire ces pays européens alors en ruines. Ouvriers pour la plupart, ils ont ainsi travaillé à la reconstruction des chemins de fer, des autoroutes et des ensembles immobiliers défectueux. Les immigrants africains qui reçoivent une allocation retraite, sont soumis à certaines contraintes, en France, les immigrés qui ont travaillé pendant des années sur le sol français, restent pour ne pas perdre leurs droits car ils ont l’obligation de résider dans ce pays durant une certaine période sinon ils perdent leurs prestations qui permettent d’accéder au minimum vieillesse qui ne sont pas « exportables ». Ainsi, le délai de résidence exigé est au minimum de six à huit mois, et strictement contrôlé par les autorités françaises.
http://www.afriqueexpansion.com/accueil.html

mardi 22 février 2011

Agents des collectivités locales.

Décret n° 2011-192 du 18 février 2011 relatif aux cotisations versées à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales

Le taux de la retenue sur la nouvelle bonification indiciaire à laquelle sont assujettis les fonctionnaires est le même que celui applicable aux traitements indiciaires bruts des fonctionnaires.
Le décret remplace les références au décret du 19 septembre 1947 par la référence au décret qui l’a remplacé du 7 février 2007.
La réforme de la retraite des fonctionnaires permettra d'économiser 4 milliards d'euros en 2018 selon les calculs du gouvernement. Pour y parvenir, le taux de cotisation des agents de la Fonction publique passera ainsi progressivement de 7,85 à 10,55%, soit une journée de salaire par mois en moins. L'alignement sera étalé sur dix ans, soit une hausse de 0,27% par an.

samedi 19 février 2011

Retraites: le Congrès FO toujours pour le retour aux 37,5 ans de cotisation

Le Congrès de FO réuni à Montpellier a défendu comme "une perspective" le retour aux 37,5 années de cotisation pour une retraite à taux plein, alors que la durée requise, aujourd'hui de 40,5 années, doit encore s'allonger en vertu de la réforme des retraites de novembre dernier.
Le congrès a voté vendredi à l'unanimité, moins 19 voix contre et 16 abstentions, une résolution en ce sens sur la protection sociale collective.

Le Congrès exige l'abrogation de la loi du 9 novembre 2010" portant à 62 ans l'âge légal de la retraite.

mercredi 16 février 2011

Un lien vaut mieux que deux tu l'auras

Le Parlement européen rejette le lien entre âge de la retraite et espérance de vie.

Une majorité de députés européens refuse l'établissement d'un lien entre l'âge légal de la pension et l'espérance de vie, comme le préconisent l'Allemagne et la France pour relancer la compétitivité en Europe. Les eurodéputés ont voté mercredi en ce sens dans le cadre de l'approbation de leur avis sur le Livre vert présenté récemment par la Commission européenne.
Le Belge Frédéric Daerden (PS), qui a suivi ce dossier, s'est réjoui du vote. La liaison entre l'âge des retraites et l'espérance de vie "est une fausse piste", selon lui.
"La priorité, c'est augmenter l'âge effectif de départ à la retraite, non pas augmenter l'âge légal", a-t-il insisté, rappelant que "le taux d'emploi des 55-64 ans en Europe n'est que de 46% avec une grande disparité d'un pays à l'autre". En Suède 70% des personnes âgées de plus de 55 ans travaillent, contre 57% au Royaume-Uni, 51% en Allemagne, 38% en France et à peine 35% en Belgique.
Le groupe libéral ne partage pas cette opinion. Pour Dirk Sterckx (Open Vld), "le Parlement ferme le yeux" sur la réalité. Sans liaison à l'espérance de vie, le régime des pensions risque de devenir "impayable", a-t-il dit, jugeant que "nous laissons la facture pour les générations futures".
Le vote a une portée avant tout symbolique, dans la mesure où l'Union européenne ne dispose que de compétences très limitées en matière de pensions. Il n'en constitue pas moins un geste significatif, à l'heure où la France et l'Allemagne essaient de convaincre les autres Européens d'élever l'age de la retraite.
RTBF.be

dimanche 13 février 2011

Certificat de vie pour les personnes domiciliées à l'étranger.

On vous le demandera tous les ans. Si vous prenez votre retraite à l'étranger avec vos cotisations réglées en France. Pour le reste, impôts, csg crds, vos avoirs en France, le nombre de jours de résidence en France 183 jours+1, pour ne pas payer d'impôts, ect...cette rubrique est l'affaire d'avocats spécialisés. N'empêche qu'il vous faut informer votre caisse (CNAV) de votre changement de résidence, un certificat vous sera demandé. La préocupation principale des retraités vivants à l'étranger est de savoir comment percevoir cette pension. Dans la devise du pays de résidence sans taux de change excessif ?, sur un compte en France ?, quel sont les retraits en liquide possible et légaux ?. Il y a t'il des accords entre les divers pays ?. Bien des interrogations auquelles une grande attention est souhaitable. Le site du centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale peut vous aider.
http://www.cleiss.fr/

jeudi 10 février 2011

Grogne chez les toubibs.

Retraite : La CARMF refuse le recul de l'âge de la retraite à taux plein

Trois mois après le vote de la loi sur les retraites, la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) se révolte.

Le conseil d'administration s'est déclaré « fermement attaché » au seuil des 65 ans de l'âge de départ en retraite à taux plein.

Cependant, la loi du 9 novembre a fixé l'âge de départ du régime de base à 62 ans avec le nombre de trimestres d'activité requis, et reculé à 67 ans l'âge de cette même liquidation à taux plein et sans abattement y compris au cas où l'aspirant à la retraite n'a pas tous ses trimestres.

Même si la CARMF « a décidé à contrecoeur de porter l'âge minimum de liquidation à 62 ans, en raison d'interactions entre le régime de Base, le régime Invalidité, le cumul emploi retraite », elle dénonce le recul de l'âge de départ en retraite en cas de trimestre manquant.

La Caisse indique qu'elle « pilote son régime complémentaire depuis l'origine avec un taux plein à 65 ans » et que « ce régime n'a pas de problème sur le long terme ».

L'aligner « sur le régime général, dont les paramètres sont différents, serait inutile et injuste compte tenu des efforts déjà faits par les affiliés ».

Article écrit le 2011-02-09 par © Copyright.
http://www.informationhospitaliere.com/


dimanche 6 février 2011

Avec préservatifs, les acquis sociaux battent en retraite

Un carnavalier peut-il prendre sa retraite ? Aux flambeaux, peut-être, histoire d'éclairer un sujet complexe où le gouvernement, on le sait, a plus d'un tour dans son sac pour allumer le feu social.
Mais à Limoux, on a des tours d'Arcades afin de rester à couverts ! Et quand une bande a effectué plusieurs fois la circonférence de la place, en versant son obole en liquide aux différents comptoirs qui, pour elle, sont un vrai trésor public, tant elle est assoiffée de légalité, elle mérite de prendre sa retraite.
  « Viens on va boire impôt ! » a-t-on ouï dans la foule, hier matin, dans la bouche d'un militant de la Congrégation Génitale des Travailleurs. Lui et ses camarades venaient d'écouter le discours de Niko Sarko et Clara Burni.
 
Le couple avait réglé le problème des retraites avec la bénédiction du pape Pierre 1er d'une manière à embrumer les cerveaux (genre « cogitus interruptus »)... La méthode ? Autoriser l'utilisation des préservatifs. D'où une baisse des naissances, donc moins de jeunes, donc moins d'actifs, donc moins de travailleurs pour financer la retraite des anciens. Conséquence : les retraités doivent retourner au turbin.

La bronca ne s'est pas fait attendre ! Pierre 1er, amoureux de l'ordre établi, aurait rétorqué aux manifestants :   « La prière nourrit si on reste orant ! » Mais faut-il qu'on vive l'âme en table ? En tout cas, le pape a accepté la réforme du gouvernement. Et les travailleurs qui étaient à la réforme ne le sont plus. Quant aux acquis sociaux (à qui ?), ils ont battu en retraite sous l'œil de Don Quichotte qui veille dans l'attente en gardant la taille mannequin. En cas de crise, il se serre la ceinture.

 
B. C.


Lu ce dimanche 6 février dans le midi libre:  http://www.midilibre.com/

mardi 1 février 2011

Malgré la réforme, la préretraite continue de plus belle.

Anne Rodier dans le monde économique daté du 31/01/2011, s'interroge sur  le risque que certaines entreprises Française adoptent pour dégraisser leurs effectifs le dispositif de pénibilité mis en place dans la réforme des retraites afin de pousser les plus anciens vers la sortie de plus en plus tôt.

Les chiffres publiés par Pôle emploi, mercredi 26 janvier, démontrent que le nombre de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus a augmenté en décembre 2010 de 16,3 % sur un an. Les entreprises n'ont donc pas renoncé aux départs anticipés. Lors des restructurations, le recours à la cessation anticipée d'activité, ancré dans les habitudes depuis les années 1970, demeure, mais prend de nouvelles formes.

Les entreprises ont donc pris le relais des pouvoirs publics pour financer les départs anticipés. Ainsi, le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis propose dans son plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), annoncé en décembre 2010, des départs anticipés sur la base du volontariat, pour tous les salariés qui auront 55 ans au 30 septembre 2011, totalement financés par l'entreprise.

Chez Renault, c'est dans le cadre de la GPEC 2011-2013 (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), que le groupe incite les seniors au départ anticipé sur la base du volontariat.
La direction précise que "ce projet d'accord, présenté en novembre et aujourd'hui en phase de signature, s'adresse aux salariés de plus de 58 ans en emplois postés depuis quinze ans". Entièrement financé par l'entreprise.

Pour Simon Desrochers, managing consultant du cabinet de conseil en ressources humaines Towers Watson, qui a réalisé en septembre 2010 une enquête auprès de 73 grandes entreprises du secteur privé représentant 3 millions de salariés travaillant en France, "si les grandes entreprises se posent vraiment la question de la gestion des âges, elles sont toujours dans le déni sur le nécessaire maintien dans l'emploi des seniors. Faire une préretraite coûte à peu près le même prix que de garder le salarié ; pourtant les entreprises ne changent pas d'attitude sur les préretraites".
Ce qui se traduit par la poursuite des départs en préretraite déguisés : le nombre de ruptures conventionnelles s'est envolé, "mais il y a aussi un risque de basculement vers les départs pour invalidité", expliquait M. Desrochers lors d'un débat sur la mise en place dans les entreprises de la réforme des retraites.

Article complet:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/01/31/malgre-la-reforme-la-preretraite-continue_1472890_3234.html