http://www.wikio.fr
over-blog.com

dimanche 30 janvier 2011

Les ports Français.

Les Dockers des ports de Marseille et du Havre, parlent de la pénibilité de leur travail ils revendiquent à juste titre une différence de traitement.

Rendez-vous crucial mardi à Paris. L’Union des ports de France (UPF), qui représente l’Etat, invite dockers en colère et patrons à négocier. Les représentants de la Fédération nationale des ports et docks (CGT) et l’Union nationale des industries de la manutention (Unim) se retrouveront autour de la table. Une première depuis la dernière rencontre, mi-novembre. Objectif: mettre un terme aux grèves intermittentes qui plombent l’activité portuaire depuis janvier. Les syndicats comptent prolonger le mouvement jusqu’à mardi matin. Rien qu’au Havre, la perte avoisine 50 escales de porte-conteneurs sur les 120 attendues ce mois-ci. Le deuxième port de France a perdu du trafic au profit d’Anvers et de Rotterdam. "On n’a pas connu une pareille situation depuis la réforme des dockers de 1992", assure Christian Leroux, président de l’Union maritime et portuaire (600 entreprises).

Pour sortir de l’impasse, il faudra régler la question du départ anticipé de 6.000 agents portuaires quatre ans avant l’âge légal en raison de la pénibilité. Ce projet négocié en octobre par les ministres Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau n’a pas été ratifié.

 La réforme des retraites votée en octobre a modifié la donne. Désormais, l’Etat veut limiter à deux ans les départs anticipés afin d’économiser 140 millions d’euros aux sept ports nationaux. Cette situation provoque la colère des dockers. Selon Serge Coutouris, responsable CGT des dockers du golfe de Fos, "après la victoire sur les retraites, le gouvernement essaie d’accrocher une autre médaille".

 Côté patronal, l’incompréhension domine: "Cela fait des mois et des mois qu’on avait des discussions sur la pénibilité . On ne peut nous faire croire qu’au plus haut niveau de l’Etat on était pas au courant", s’insurge Marc Reverchon, président de l’Union maritime et fluviale (UMF).
Il est certains que lorsqu'on veut avancer très vite  dans des dossiers comme la réforme des retraites, en abrégeant les discussions de parlementaires, en passant en force ,de nuit, les jours fériés , et ce, malgré le tollé des petites gens dans la rue ,sans écoute des syndicats représentants légaux des salariés, en limogeant un ministre après la besogne accomplie, on fait pas avancer les choses, et on se retrouve avec des conflits permanents sur les bras. 
Monsieur Fillon avant de commenter ce qui se passe dans les pays du maghreb, en disant qu'il faut écouter le peuple combien de millions de manifestants faudra t'il dans les rues pour écouter le votre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire