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mercredi 13 avril 2011

Le réveil est difficile mais il n'est pas trop tard.

Des pré-retraités de Renault piégés par la réforme des retraites.

Entre 100 et 200 anciens employés de l'usine de Sandouville sont privés de ressources pour plusieurs mois. En cause, le report de l'âge légal de départ à la retraite. La CGT exige que le constructeur prenne en charge ces ex-salariés.
Des ex-salariés de l'usine Renault de Sandouville, près du Havre, qui avaient opté pour un départ volontaire se disent aujourd'hui pénalisés par la réforme des retraites qui les laisse sans ressources durant plusieurs mois, a affirmé mardi la CGT.
Ces ex-salariés, âgés de 58 ou 59 ans aujourd'hui, avaient été pris en charge par les Assedic dans le cadre d'un vaste plan de départs volontaires entre 2008 et 2009. Accessibles pour certains au dispositif "carrières longues", ils espéraient pouvoir partir à la retraite après leur période d'indemnisation. "Mais avec le report de l'âge légal, ils se voient privés de ressources durant plusieurs mois et obligés de chercher du travail alors que ce n'était absolument pas prévu", a affirmé Nicolas Guermonprez, secrétaire du syndicat CGT.
Selon le syndicaliste, entre 100 et 200 ex-salariés seraient concernés à Sandouville et "sûrement" d'autres sur les autres sites où le plan de départs volontaires a été appliqué. "Nous exigeons de la direction de Renault qu'elle prenne en charge ces salariés qui ont donné une part de leur vie pour construire des voitures pour le groupe", a indiqué Nicolas Guermonprez.
De son côté, la direction de cette usine assure que les salariés volontaires ont été informés des conditions qui encadraient leur départ. "Tous les dispositifs ont été donnés avec l'indication qu'ils pouvaient évoluer", a précisé un porte-parole de l'usine qui compte aujourd'hui 2.500 salariés. Ce porte-parole a ajouté qu'aux yeux de la direction, ces ex-salariés étaient partis de Renault et n'avaient plus aujourd'hui de "liens contractuels" avec l'entreprise. Quelque 1.350 salariés avaient quitté l'usine de Sandouville dans le cadre du Plan Renault Volontariat (PRV) qui prévoyait un total de 4.000 départs dans la maison mère en France et 2.000 autres dans les filiales françaises et européennes du groupe.

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