Des ex-salariés de l'usine Renault de Sandouville, près du Havre, qui avaient opté pour un départ volontaire se disent aujourd'hui pénalisés par la
réforme des retraites qui les laisse sans ressources durant plusieurs mois, a affirmé mardi la CGT.
Ces ex-salariés, âgés de 58 ou 59 ans aujourd'hui, avaient été pris en charge par les Assedic dans le cadre d'un vaste plan de départs volontaires entre 2008 et 2009. Accessibles pour certains au dispositif "carrières longues", ils espéraient pouvoir partir à la retraite après leur période d'indemnisation. "Mais avec le report de l'âge légal, ils se voient privés de ressources durant plusieurs mois et obligés de chercher du travail alors que ce n'était absolument pas prévu", a affirmé Nicolas Guermonprez, secrétaire du syndicat CGT.
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